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2018
LES 2èmes JOURNÉES LITTÉRAIRES ET MUSICALES

de BRUNOY

 La culture est une mémoire commune, partagée et vivante.
C'est au cœur de la ville de Brunoy que veut s'inviter cette mémoire.
 Mémoire des créateurs et de leurs œuvres.
 Mémoire collective qui rassemble les individus par le sommet.

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Le spectacle « Colette amoureuse »

          Le spectacle écrit par Manuel DIEUDONNÉ ressuscite une femme de lettres fondamentalement libre et sensuelle, définitivement aimante et moderne. Plusieurs aspects de la vie de l’artiste sont évoqués sous la forme d’un double dialogue, dialogue de la musique et des textes, dialogue des comédiens. On y retrouvera la jeune fille admirative de « Sido », sa mère ; le poète des jardins de Bourgogne et des lumières du Midi ; la jeune femme affranchie se faisant connaître avec le personnage de Claudine ; l’artiste avant-gardiste dansant dans les music-hall du Paris des Années Folles ou s’entretenant avec Ravel et Cocteau ; l’amie de la nature et des animaux, écologiste avant l’heure ; la vieille femme du Palais-Royal dont le génie des mots, incroyablement ciselés, s’exacerbe à mesure de sa claustration.

Puisque la poésie seule peut rendre hommage à la poésie, le spectacle, mariant la musique au théâtre, propose de faire revivre, le temps d’une soirée, cette figure si séduisante des Lettres françaises.

Avec Fanny COTTENCON et Gérard CHARROIN pour les textes, Jean Pascal MEYER au piano et Vadim TCHIJIK au violon. Images projetées sur grand écran. Un spectacle complet d’une heure trente.

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La conférence :

"de l'adolescente à la recluse du Palais Royal"

« ...Saint-Sauveur : des maisons qui dégringolent depuis le haut de la colline jusqu’au bas de la vallée ; ça s ’étage en escaliers au dessus du gros château rebati sous Louis XV et déjà plus délabré que la Tour Sarrazine épaisse, basse, toute gainée de lierre qui s’effrite par en haut un peu plus chaque jour...
 C’est un village, pas une ville, les rues grâce au ciel ne sont pas pavées, les averses y roulent en petits torrents secs au bout de deux heures...c ’est un village, pas très joli même et que pourtant j’adore... »        (Claudine à l’école)

Rencontre avec les scolaires

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        Dans le cadre des journées COLETTE le Service Culturel de BRUNOY propose des lectures d’extraits de textes en musique aux établissements scolaires.

 Cette animation est prise en main par Manuel DIEUDONNE, docteur et professeur de philosophie. Elle porte autour de la poétique des oeuvres de Colette.

Des extraits de textes choisis dans Sido, les vrilles de la vigne, la paix chez les bêtes, l’étoile Vesper, Claudine à l’école, La retraite sentimentale...
 Les textes sont lus par Gérard CHARROIN, accompagné au violoncelle par Noë DRDAK.
 Un échange sera proposé aux élèves sur le thème des métiers artistiques  de la musique, du théâtre, et de la production.

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Entretiens avec Yannick Bellon

       Deux femmes remarquables : la réalisatrice Yannick Bellon et, devant l’objectif, l’illustre romancière Colette. Filmée par Yannick Bellon, Colette s’anime, rit, se raconte. Dans ce portrait moderne et captivant où Colette se promène dans ses souvenirs, assise devant sa fenêtre donnant sur le Palais-Royal, on découvre avec ravissement les lieux où elle a habité, ses chats, son amitié avec Jean Cocteau, son amour de l’écriture, son regard espiègle sur les gens et la vie. Un moment de bonheur poétique. Colette ne disait-elle pas que le cinéma « crée des prodiges de poésie »

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Débat avec Samia Bordji

directrice du centre d'études Colette

     On boit les récits de Samia Bordji sur Colette comme du petit-lait. Même les plus rétifs à l’œuvre de la femme de lettres finiraient par se laisser tenter.

« Il y a eu un avant et un après Colette » .

     Adolescente, Samia Bordji avait essayé de lire Le blé en herbe. « C’était le seul livre de Colette dans la bibliothèque de mes parents. Je n’avais pas pu. Je trouvais ça d’un ennui. J’en étais restée là. » Finalement, à l’époque, la seule chose qu’elle partage avec l’auteur, c’est l’amour des chats. « Dans ma chambre, j’avais accroché sur un mur une photo d’elle entourée de ses chats. »   Un signe du destin ? Lors de ses lectures, pour lesquelles Samia a appris à couvrir sa timidité – mais pas son trac –, elle vit les textes. Ils vibrent à travers elle. Via les expositions qu’elle crée, cette ambassadrice cherche à renouveler constamment les regards posés sur l’auteur. « On croit la connaître, mais on apprend tous les jours. » En seize années, elle n’a toujours pas fait le tour de la question. « Son œuvre n’a pas livré tous ses secrets. »

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